Samedi 12 Juillet, Paris 15ème, 19h à peu près…
Les amis de Quentin me demandent d’organiser une dégustation, décontractée, de champagnes pour son enterrement de vie de garçon. Après plusieurs échanges avec ses amis, nous avons convenu de proposer 4 maisons de champagne (Henriot, Laurent-Perrier, Billecart-Salmon et Ruinart) dont la réputation n’est plus à faire.. Le but de la dégustation n’est pas de raconter l’histoire, certe importante, de chaque maison qui pour la plus jeune a bientôt 200 ans (Billecart-Salmon créée en 1818) mais de créer un échange entre le groupe d’amis et le champagne pendant un apéritif dinatoire (huitres, tarama, foie gras, etc…).
Le côté scolaire est vite pesant lorsqu’on explique l’histoire de chaque maison. On part donc sur l’encépagement de la Champagne et les différents terroirs grâce à LA CARTE VITICOLE DE CHAMPAGNE de que j’ai récupéré sur le site internet du CIVC (champagne.fr). Ensuite nous avons enchaîné la dégustation sur la façon de produire une bouteille de champagne, de la vigne à la bouteille finale, en passant par les différentes fermentations, toujours sous forme d’échange. Puis, j’ai expliqué les styles des différents champagnes mis à la dégustation : Henriot blanc de blancs, Laurent-Perrier brut, Billecart-Salmon brut réserve et Dom-Ruinart 2002 blanc de blancs Grand Cru.
Ici le but de la dégustation est déguster et comparer les différents styles de champagne que l’on peut retrouver dans le commerce. Le Henriot blanc de blancs est issu à 100% en Chardonnay, nous avons donc retrouvé le style fin, vif et crémeux qui caractérisent les beaux champagnes blancs de blancs. Ensuite Laurent-Perrier brut est le champagne brut « standard » (et mon étalon de mesure), car il est très fin et légèrement fruité, du fait de son assemblage à 50% de Chardonnay et 50% de Pinots (Noirs et Meunier). Puis nous avons également comparé ces 2 premiers champagnes avec mon préféré des 3 « bruts », le Billecart-Salmon brut réserve avec une grosse proportion de Pinots. Nous arrivons sur un champagne avec beaucoup de fruit, mais pas écoeurant et excessif comme d’autres Pinot Noir du fait d’une petite proportion de chardonnay et également du passage en fûts partiel qui armoise le vin.
L’apothéose de la dégustation! Les amis de Quentin ont voulu marqué le coup en ouvrant une cuvée d’exception, et Dom-Ruinart 2002 en fait partie.
Ici, nous ne cherchons plus de comparaison entre les champagnes mais plutôt me plaisir immédiat de déguster une très grande cuvée.
Le goût beurré du Henriot blanc de blancs est encore plus accentué, ici le Chardonnay évolue vers un goût de noix en bouche prononcé.
Le goût reste très longtemps en bouche. Et après discussion, on aurait vu cette belle cuvée sur une volaille..
Je tiens à remercier Thomas et Romain pour avoir fait appel à moi pour organiser un enterrement de vie de garçon au champagne!
Et souhaite à Quentin un bel et heureux mariage avec Clara.