“Les bulles grasses laissent place à la finesse du terroir”
La récession fait grand ménage en Champagne. Les 80% de perte de marché à l’exportation pour certaines marques ont assaini le marché. Les tendances reviennent sur les fondamentaux : des champagnes secs voir ultra sec. Ce dernier Champagne rejoint les 7 autres types de Champagnes : brut, demi-sec, brut millésimé, rosé, blanc de blancs, blanc de blancs millésimé, cuvée haut de gamme.
La maison Laurent-Perrier propose le plus réputé des champagnes secs : la cuvée ultra-brut. Cette cuvée est déterminante depuis longtemps dans la gamme Laurent-Perrier. Cette gamme dispose d’un brut sans année qui fait l’image et la renommée de cette maison. Suivi d’un brut millésimé qui se démarque par son faciès noir et des accords intéressants avec des restaurants “gastro”. Les grands tables sont aussi “fan” par la cuvée rosée Laurent-Perrier, particularité supplémentaire de ce Champagne est dans la volonté de ne pas millésimer leur grand rosé contrairement à leur concurrent tel que Billecart-Salmon et à moindre échelle le Ruinart Rosé. Le haut de gamme est assuré par la gamme Grand Siècle et la cuvée rosée Alexandra, le grand siècle a aussi la particularité de ne pas être millésimé et c’est la seule cuvée haut de gamme à ne pas être millésimé.
D’autres champagnes suivent la tendance mais d’autres comme Laurent-Perrier, Drappier avec le brut nature non dosé, Veuve Devaux ultra D et autres producteurs restent sur les traditions avec des cuvées ultra brut et font adhérer leur client à leur gamme qui reste inchangée. Ce goût qui fait la maison de Champagne et non le Champagne qui s’adapte aux tendances.